Soyez réalistes, demandez l'impossible
Pourquoi un journal? J'ai entendu dire - et j'ai dit - beaucoup de choses sur les blogs. Inutiles, égoïstes, égocentristes... Celui-ci n'aura donc qu'une utilité: faire savoir de temps à autre que tout va bien aux copains restés en Europe, ou partis, comme moi, à l'autre bout du monde.
Je vais simplement essayer de ne pas tomber dans le travers à la mode des blogs écrits en langage phonétique, qui multiplient les couleurs et les photos en alignant des voyelles, jusqu'à en devenir indigestes.
Je pourrais laisser un message tous les deux jours, juste pour dire qu'ici il y a un soleil incroyable, des koalas dans les arbres, et des surfeurs peroxydés dans les rues.
Je pourrais dire aussi que ça y est, j'ai enfin trouvé l'endroit du monde où était caché le quota de jolies filles normalement attribué au Massif Central, et dont on n'a jamais vu le quart du dixième de l’échantillon pourtant promis. Je pourrais aussi dire qu’a priori, les quotas en question que l’on ne trouve jamais, c'est ici qu'ils les centralisent.
Je pourrais dire aussi qu’ici, ils parlent un anglais tordu, grave et raccourci, et que c’est ça le plus drôle, que les lunettes des années seventies sont le must du fashion dans les rues, qu’ici, être à la mode est un devoir, et que je mets dix minutes à écrire chaque e-mail que j’envoie, parce que leurs claviers Qwerty et sans accents m’ont rendu fou.
Je pourrais aussi vous raconter que Melbourne, c'est New-York à Miami, des jardins anglais, les tours de La Défense devant Notre-Dame, des Eucalyptus, des jus de fruits partout, des businessmen en costume et baskets, des tramways dans tous les sens, des glaces à la vanille, le plus grand casino de l'hémisphère Sud, le troisième zoo du monde, des plages de rêve, des cafés glacés, un aquarium gigantesque, des tables de Poker, des pick-up, et des gens qui croquent des pommes aux feux rouges à huit heures du matin.
Je pourrais raconter tout ça, tous les jours, sans y faire attention. Je n'en ai pas envie. Les mises à jour seront donc moins fréquentes qu'ailleurs, mais ça sera du vrai français, avec des accents, des virgules, et plus de trois lignes de texte à chaque article. Ca parlera d'avions, de kangourous, de ce que je fais, de que je voudrais faire, de ce que je n'ai encore pas pu faire, et de tout le reste.
Alors, inutile, égoïste, égocentriste, pas comme il faut? Je n'en sais rien, mais comme disait l'autre, soyons réalistes, demandons l'impossible, et que ça soit au moins écrit en bon français. Encore une fois, je ne fais rien comme tout le monde. Tant pis.
Espérons donc qu’avec tout ça je n'oublierai pas trop mon français...
See you,
Je vais simplement essayer de ne pas tomber dans le travers à la mode des blogs écrits en langage phonétique, qui multiplient les couleurs et les photos en alignant des voyelles, jusqu'à en devenir indigestes.
Je pourrais laisser un message tous les deux jours, juste pour dire qu'ici il y a un soleil incroyable, des koalas dans les arbres, et des surfeurs peroxydés dans les rues.
Je pourrais dire aussi que ça y est, j'ai enfin trouvé l'endroit du monde où était caché le quota de jolies filles normalement attribué au Massif Central, et dont on n'a jamais vu le quart du dixième de l’échantillon pourtant promis. Je pourrais aussi dire qu’a priori, les quotas en question que l’on ne trouve jamais, c'est ici qu'ils les centralisent.
Je pourrais dire aussi qu’ici, ils parlent un anglais tordu, grave et raccourci, et que c’est ça le plus drôle, que les lunettes des années seventies sont le must du fashion dans les rues, qu’ici, être à la mode est un devoir, et que je mets dix minutes à écrire chaque e-mail que j’envoie, parce que leurs claviers Qwerty et sans accents m’ont rendu fou.
Je pourrais aussi vous raconter que Melbourne, c'est New-York à Miami, des jardins anglais, les tours de La Défense devant Notre-Dame, des Eucalyptus, des jus de fruits partout, des businessmen en costume et baskets, des tramways dans tous les sens, des glaces à la vanille, le plus grand casino de l'hémisphère Sud, le troisième zoo du monde, des plages de rêve, des cafés glacés, un aquarium gigantesque, des tables de Poker, des pick-up, et des gens qui croquent des pommes aux feux rouges à huit heures du matin.
Je pourrais raconter tout ça, tous les jours, sans y faire attention. Je n'en ai pas envie. Les mises à jour seront donc moins fréquentes qu'ailleurs, mais ça sera du vrai français, avec des accents, des virgules, et plus de trois lignes de texte à chaque article. Ca parlera d'avions, de kangourous, de ce que je fais, de que je voudrais faire, de ce que je n'ai encore pas pu faire, et de tout le reste.
Alors, inutile, égoïste, égocentriste, pas comme il faut? Je n'en sais rien, mais comme disait l'autre, soyons réalistes, demandons l'impossible, et que ça soit au moins écrit en bon français. Encore une fois, je ne fais rien comme tout le monde. Tant pis.
Espérons donc qu’avec tout ça je n'oublierai pas trop mon français...
See you,
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